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ESIEE Paris : Belle progression dans deux classements de référence en 2022

27 janvier 2022 La vie des écoles
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L’Usine Nouvelle (+ 20 PLACES )

L’Etudiant (+3 PLACES )

 

Comme tous les ans, en début d’année, ces deux classements sont parus ; Compte tenu de leur méthodologie et de leur ancienneté, on peut ainsi les prendre en considération pour en tirer quelques enseignements.

 

Commençons par le classement de l’Etudiant, l’ESIEE Paris se positionne 24ème ex æquo avec AgroParisTech, Centrale Marseille, INSA Toulouse et IMT Ales.

Seules 3 écoles post-bac sont devant : INSA Lyon, UTC et UTT. Ces 3 écoles obtenant une meilleure note que l’ESIEE …sur l’ouverture internationale !

Une autre école post bac est ex aequo : L’ESILV, dont les frais de scolarité sont identiques, voire légèrement supérieurs à ceux de l’ESIEE Paris.

Si on raisonne campus Descartes (Marne-la-Vallée) / Université Gustave Eiffel, les Ponts sont classés 4ème, l’ESIPE est assez loin derrière avec 29 points, ainsi que l’EIVP .

Par rapport à 2021, nous gagnons ainsi 3 places et faisons ainsi jeu égal avec l’ESILV ; nos indicateurs varient peu : 1 point en moins pour l’académique et 1 point en plus sur l’International versus 2021.

Notre total de point reste le même : 39 ! Pour mémoire l’INSA Lyon a 46 points et l’X obtient 55 points.

 

Sur le classement de l’Usine Nouvelle, nous sommes 19ème, ex æquo avec l’EFREI. Notre classement est pénalisé par le critère Recherche (36ème) et le critère à l’International (73ème).

A la différence du classement de l'Etudiant, les écoles post-bac devant nous sont principalement positionnées dans ce que l’on pourrait qualifier le "numérique".

Ainsi l’ESILV est 5ème, l’ECE 7ème, INSA Lyon 13ème, ESIEA 16ème et EPITA 18ème . La plupart de ces écoles font la différence (de peu) avec l’ESIEE par leur niveau d’insertion.

EN 2021, l’ESIEE se classait 39ème , la progression est donc très significative ! L’amélioration des indicateurs apparait dans : l’Insertion (passe de 24 à 16) et la Proximité Entreprise (passe de 86 à 12) ; par contre les deux indicateurs Recherche et International sont en légère régression, respectivement 36 contre 24 en 2021 et 73 contre 61 en 2021 .

 

 CONCLUSIONS 

 

La « FORCE » de notre classement réside principalement sur la qualité de l’enseignement et donc l’insertion rapide des élèves, alliées à une puissante relation avec l’industrie et plus particulièrement dans le secteur numérique au sens large.

Depuis la création de l’Ecole, en 1904, cela a toujours été l'un des points forts.

Les deux points faibles sont :

- la Recherche, il s‘agit peut être de l’absence de lien avec des labos dépendant du CNRS et donc de l’absence d’enseignant chercheurs parmi le corps enseignant ?

- l’International, sur ce dernier point je suis perplexe et il faudrait demander au « méthodologue » quels ont été ses critères.

 

Les perspectives : Plus on monte, plus les places sont chers ; il est clair que si l’ESIEE entre et se maintient dans le top 20, on pourra dire que l’objectif, a mon sens est atteint, et reflète la réalité de la qualité des ingénieurs ESIEE.  L’attractivité de l’école en sera donc consolidée.

On peut aussi penser que l’évolution de la demande en ingénieur fait que certaines écoles publiques qui datent du XIXème siècles (les Mines – il n’y en a plus en France, les Ponts  on en construit moins !) sont peut-être moins dans le sens de l’histoire des technologies au XXIème siècle.

La demande en ingénieures et ingénieurs change donc ….et le poids des entreprises publiques diminuant, un nouveau paradigme est sans doute en train de s’installer !

 

LA BONNE NOUVELLE :  Il apparait aussi que les frais de scolarité ne sont pas/plus un obstacle à obtenir un bon classement sur des critères objectifs (cf. le classement de l’ESILV). On peut d’ailleurs penser que ce critère est en voie d’extinction. C’est probablement une bonne nouvelle pour le contribuable. En effet, quel intérêt y avait il a financer la scolarité d’ingénieurs qui finissaient trader à Londres ?!

Ainsi hormis les écoles publiques dépendantes du Ministère de l'enseignement supérieur (INSA, Polytech...), où les frais de scolarité sont de … 601 euros , celles qui dépendent d’autres ministères sont devenues payantes. Par exemple, les frais des Ponts, Mines ou AgroParisTech avoisinent les 3500 euros. Ce mouvement devrait s’accélérer si l’on en croit les dernières déclarations de nos dirigeants.

 

Philippe Méré, pour l'association.




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